Et voilà !
Mon petit séjour en France terminé par cette bonne nouvelle, me voilà de retour à Bangalore. Le trajet a été long, mais me voilà !
Levé : 5h30, départ 6h, je prends le RER à 6h30 et arrive à l'aéroport un peu avant 8h. J'avais prévu de la marge, mais vu que l'avion est en retard, ça n'aurait pas été nécessaire. À l'enregistrement, je tombe manifestement sur une débutante qui demande des tuyaux à ses collègues. Forcément, le retard du premier vol me fait louper ma correspondance, et il n'y a pas d'autres vols Air India pour Bangalore dans des délais raisonnables. Elle refait donc la réservation sur un vol Indian Airlines. Après le billet d'avion « normal », le billet « électronique », je découvre la joie du billet « stylo bille », c'est a dire un numéro de réservation et de vol gribouillé au stylo sur un bout de papier. Ah, et puis du coup, vu que c'est un vol domestique pour Mumbai -> Bangalore, il faut changer de terminal, et récupérer mes bagages. Je fait part de mon étonnement de devoir récupérer mes bagages à Mumbai alors que mes deux sacs viennent de partir étiquetés « Bangalore via Mumbai », mais l'hôtesse me rassure. Des questions, lamentations, ... volent côté personnel : « Aille aille aille, il va falloir refaire toutes les réservations à la main, on aurait du s'y prendre avant ! », « Eh, comment ça marche dans le logiciel pour annuler une réservation ? », quand une hôtesse arrive déséspérée : « Y'a une valise abandonnée, si ça se trouve, il va falloir évacuer la zone. C'est le bouquet ! ». Et paf, ça ne rate pas, quelques minutes après, la zone est évacuée, mais je m'en fout, j'ai ma carte d'embarquement.
Départ avec 3 ou 4 heures de retard, vol sans encombre, et me voilà à Mumbai. Bon, devinez quoi : mes bagages sont pas là ! Mais pas de panique, les gens du « bagages services » comprennent la situation (je ne suis pas le seul), et m'emmènent voir un tas de valises à côté des pistes, dont ils ne savent visiblement que faire, et mes affaires y sont !
Dans le bus pour aller au terminal domestique, les employés portent tous une chemise « no tips, thank you » (pas de pourboire, merci). Pas facile à porter une chemise comme ça en Inde ... mais rassurez-vous, ça n'empêche pas l'un d'eux de me lancer un petit « if you whish to add a little complement ... » en partant !
Au terminal domestique, évidemment, le mec d'Indian Airlines refuse de m'enregistrer si je n'ai pas un coup de tampon d'Air India sur mon billet, donc je dois retraverser l'aéroport domestique pour aller trouver le bureau d'Air India, mais il n'est pas trop loin, ça va. Sur ce, l'avion décole avec seulement 1h30 de retard, si bien que j'arrive finalement à Bangalore à 12h30 au lieu de 5h comme prévu !
Pour conclure sur une anecdote rigolote, à la sortie de l'aéroport, les chauffeurs de taxis se ruent sur moi, mais je reconnais la pancarte « Mathew Moy, IISc » du taxi que Gopi m'a envoyé. Le temps de sortir de la foule, le chauffeur lui-même est assailli. « Taxi, taxi, taxi ! ». Il montre la pancarte avec mon nom pour signifier qu'il est lui-même chauffeur. « Taxi, taxi, taxi !!! ». Je lui fais remarquer explicitement que c'est lui, le chauffeur. Nôtre assaillant repart tout déçu !